L’utilisation de la morphine sous-cutanée est une pratique médicale courante pour soulager la douleur sévère chez les patients souffrant de diverses affections. Toutefois, son efficacité et ses avantages sont souvent accompagnés de questions légitimes concernant ses effets secondaires. Ils sont liés aux interactions avec l’alcool, ainsi qu’aux problèmes de constipation. Aimeriez-vous en apprendre plus à propos ? Si oui, alors la suite de cet article devrait vous intéresser.
Qu’est-ce que la morphine sous-cutanée ?
La morphine est un puissant analgésique opioïde, dérivé naturel de l’opium. Elle agit sur le système nerveux central pour atténuer la douleur sévère. En raison de ses propriétés analgésiques, elle est largement utilisée dans le domaine médical. En effet, elle sert à soulager les douleurs cancéreuses, les traumatismes graves et les douleurs des interventions chirurgicales majeures. Il existe différentes formes d’administration selon les circonstances. Il s’agit entre autres de la :
- Morphine sous-cutanée ;
- Morphine orale ;
- Morphine intraveineuse.
La morphine sous-cutanée est donc une méthode d’administration de l’analgésique pour soulager les douleurs. Elle consiste à injecter la morphine sous la peau à l’aide d’une seringue permettant ainsi une absorption plus lente.
Quelle est la posologie ? Comment la prendre ?
Il est essentiel de respecter la posologie lors de la prise de la morphine sous-cutanée. En effet, ce produit analgésique présente les mêmes effets qu’une drogue en cas de surdosage. La quantité recommandée pour un adulte est de 30 mg/par jour. Elle doit être administrée en perfusion continue.
Il faut cependant souligner que la quantité de morphine peut être adaptée en fonction des besoins du patient. Selon la gravité de la douleur, il peut être nécessaire d’augmenter la dose. C’est au médecin traitant que revient cette décision.
Morphine cutanée et alcool, quels risques ?
La combinaison de morphine sous-cutanée et d’alcool présente de sérieux risques pour la santé. Ce sont des substances qui agissent sur le système nerveux central et peuvent provoquer une dépression respiratoire et une altération de la conscience. Lorsqu’elles sont combinées, ces effets peuvent entraîner des conséquences graves, voire potentiellement mortelles.
En effet, l’alcool peut augmenter les effets sédatifs de la morphine. Ceci peut entraîner une somnolence excessive, une confusion mentale, des difficultés respiratoires et une diminution de la coordination. Par ailleurs, l’association de la morphine et de l’alcool peut provoquer une déshydratation.
Focus sur les effets secondaires de la morphine sous-cutanée
L’utilisation de la morphine sous-cutanée peut entraîner divers effets secondaires, certains étant plus courants que d’autres. Parmi les effets secondaires fréquemment observés figurent :
- La somnolence ;
- La constipation ;
- Les nausées ;
- Les vomissements.
Des étourdissements, des maux de tête, des démangeaisons, des réactions cutanées et des troubles de la vision peuvent également survenir. De plus, des effets indésirables graves, tels que des réactions allergiques, des problèmes respiratoires, peuvent être ressentis.
Quelles sont les précautions d’usage ?
L’utilisation de la morphine sous-cutanée requiert certaines précautions pour garantir une prise en charge médicale sécurisée et efficace. Avant de commencer ce traitement, il est essentiel de partager avec votre professionnel de la santé l’ensemble de votre historique médical. Le but est d’éviter les réactions allergiques.
Vous devez aussi respecter la posologie pour éviter le surdosage. En outre, la morphine sous-cutanée peut avoir un impact sur votre capacité à conduire ou à réaliser des tâches nécessitant une concentration élevée. Avant de conduire ou d’effectuer des activités potentiellement dangereuses, assurez-vous de comprendre comment la morphine vous affecte personnellement. Ainsi, les risques d’effets secondaires indésirables seront considérablement réduits.
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